En savoie, à quelques encablures de Bourg Saint Maurice et à l'orée du Parc de la Vanoise.
Au mois d'Août, pour un dernier bol d'air avant la rentrée.
On regarde des récits de voyages à vélo et ça nous fait rêver !
La guidoline, quand j'étais gamin, c'était ce rouleau de ruban adhésif que l'on allait acheter dans le magasin de vélo du village, et que l'on collait tant bien que mal autour du guidon du vélo
de course hérité d'un oncle ou du grand frère, et souvent trop grand pour nous. Mais à force de poser le guidon du vélo contre les murs,(une béquille sur un vélo de course, mais vous n'y pensez
pas !), la guidoline finissait irrémédiablement par se déchirer, et forcément, l'esthétique en prenait un coup !
Intolérable ! Et comme tout cycliste de cet âge le sait, "un vélo pas beau, ça s'traîne comme un escargot !"
Les sacoches... ça vient plus tard, quand la performance cède la place à la contemplation.
Justement, préparez les vos sacoches, et vérifiez que vos pneus sont bien gonflés (c'est déjà bien assez dur comme ça dans les montées !)
et en route pour l'aventure, la vraie, celle avec un grand A, un très grand A !
On ne parle jamais d'eux à la radio, ils sont absents du "paysage audio visuel", et rarement cités dans les journaux. Et pourtant ils mériteraient les plus hautes distinctions, les plus
brillantes médailles, les louanges les plus dithyrambiques. Ils accomplissent dans l'anonymat le plus complet des exploits sportifs dignes des plus grands athlètes.
Mais qui sont ces clochards célestes que l'on voit parfois sur nos routes passer, sur leurs bicyclettes lourdements chargées, en chemin pour des destinations que l'on imagine volontiers
lointaines et exotiques ?
Assurément pas monsieur tout le monde !
Quoique... c'est Monsieur tout le monde, vous, eux, moi, qui un beau jour se réveille (après avoir assisté à un festival de voyages à vélo ?) et se dit :"pourquoi pas moi ?"
C'est bien connu, les plus grands voyages à vélo commencent toujours par un premier tour de roue.
Si on y prend goût, on peut tout à fait ne jamais en revenir. Qui n'a jamais connu la sensation exquise de se défaire de tout le superflu et de ne partir qu'avec le plus minimal paquetage devrait
tenter l'expérience le temps d'une semaine. On en revient changé. Le principal soucis du voyageur à vélo, est de trouver à remplir sa gourde et un joli bosquet où planter sa tente le soir venu.
La cerise sur le gateau, c'est le petit ruisseau en contre bas pour faire un brin de toilette !
L'objectif du festival est de mettre en lumière ces cyclo-voyageurs, et de permettre à un large public de les rencontrer, de susciter l'envie de voyager à vélo, d'aider ceux qui en ont toujours
rêvé à franchir le pas.
Le festival se déroule sur 2 jours, dans une ambiance très conviviale. A l'issue des projections, les cyclos-voyageurs seront là pour répondre à toutes vos questions.
Au fait, tant qu'à voyager à vélo, pourquoi ne pas le faire...allongé comme dans un vrai canapé ?
Pour vous en convaincre, visionnez donc la petite vidéo juste là dessous :